Formation Maître-Praticien en PNL (Master PNL)

Au niveau Praticien, on avait appris à guider des objectifs avec le modèle PACTE. Là, on va intégrer l'objectif de quelqu'un en tenant compte de son escalier d'évolution perso, de sa famille, de son Compte de confiance personnel (CCP)...

Cela demande de porter un regard élargi (systémique) à la fois sur le contexte de la demande, mais aussi sur le devenir du projet. On va passer pour cela en revue plusieurs choses :

- le plan B,

- la différence entre un souhait et un objectif,

- notre maître-intérieur, pour lequel on va accepter d'être le disciple, avec la discipline naturelle qui va en découler

- une bonne cible, pour la bonne raison, de la bonne manière.

À ce niveau là, on entre vraiment dans la cathédrale des objectifs !

Rien que cette journée mérite à lui seul le parcours Master PNL. On enlève les tables et chaises, chacun s'assoit ou s'allonge comme il veut et on part toute la journée pour des voyages guidés.

Le but est de provoquer un contact très profond avec ses valeurs fondamentales, et d'écrire un texte unique qui réunit votre mission de vie. On appelle ça un énoncé de mission, une charte perso ou un crédo.

Qu'importe le nom, l'essentiel est de pouvoir poser des mots forts, hyper sincères et intègres sur qui vous êtes vraiment et comment vous voulez organiser votre vie.

Il y a quelques années, un stagiaire de 50 ans, en milieu de journée,  a laissé le groupe, prit sa voiture et roulé 120 kilomètres pour aller dire "Je vous aime" à ses parents", ce qu'il ne leur avait jamais dit. Apparemment, cela ne pouvait plus attendre... 

Souvent, les gens ne passent pas à l'action non pas par manque d'énergie (ils parlent souvent de devoir faire des efforts), mais par manque de contact et de motivation. Étymologiquement, ce mot vient de "motif", CAD d'un pourquoi très profond à l'intérieur de soi.

En sachant quelles sont vos valeurs primordiales (et dans quel ordre, dans un contexte précis), vous n'aurez plus jamais de problèmes de prises de décision ou de manque de motivation.

Ni la même vie. En effet, se lever la matin avec comme valeur première la liberté ou la sécurité, ça ne va pas donner les mêmes journées !...

La plupart des professionnels de l'accompagnement emploient couramment le Feed-back pour transmettre un retour "non biaisé" à leur client. 

Cela est efficace, surtout à des clients qui n'ont pas l'habitude de recevoir des retours sincères de "comment ils communiquent". C'est par ex. le cas de coachés ayant un haut poste en entreprise. 

Mais, et c'est dommage, peu professionnels osent se lancer dans des partages, qui sont plus "risqués", mais qui renforcent souvent bien plus l'alliance thérapeutique.

Le partage consiste à faire un retour subjectif de ce que, en tant que coach ou thérapeute, on ressent.

Un exemple : un jour, mon thérapeute m'a dit au bout de 30 minutes d'une séance qui ronronnait : "je m'ennuie aujourd'hui à vous écouter. On dirait que vous tournez en rond et restez en surface! "... Confrontant !  

À l'inverse un feed-back est + rationnel : "j'ai remarqué que les 3 dernières fois où j'ai voulu parler de votre sœur, vous avez changé de sujet."

Bien connaitre ses deux types de retours et savoir les utiiser à bon escient est un outil très efficace pour tout professionnel de la relation d'aide.

Ce protocole est très utile quand quelqu'un a envie de faire quelque chose : par ex. se remettre au sport pour retrouver la forme.

Mais un critère plus important que la forme l'en empêche (par ex. c'est fatigant ou ça prend du temps).

Le jeu va consister à trouver un autre critère encore plus élevé dans la hiérarchie de valeur de cette personne (par ex. le respect de la vie en elle), pour qu'elle aille quand même faire un peu de sport, sans trop se fatiguer, au nom du respect de la vie en elle.

La PNL s'appuie sur un grand nombre de données, les critères et leur hiérarchie en étant un. Mais plein d'autres choses ont de l'impact : le regard des autres (et/ou le nôtre), notre dialogue interne parfois négatif (chez Génération Formation, on l'appelle la petite voix de merde), notre sens d'identité, notre histoire, nos ressources, notre entourage, etc.

Ceci sera abordé un soir après une journée de stage. Quasiment dans le noir, chacun prendra une croyance perso très limitante et qui traverse malheureusement le temps (sans en parler aux autres stagiaires) et le voyage commence.

Le formateur, imitant le style unique d'Antony Robbins, guidera tout le groupe avec des passages bien + criés que parlés, accompagnés de musiques ciblées. Prévoyez émotions et prises de conscience fortes...

Pour finir, le formateur vous expliquera pourquoi il a nommé ainsi cet exercice, en souvenir d'un évènement avec sa fille quand elle était petite. 

Si la PNL travaille beaucoup sur le fait de contourner, traiter et diminuer des croyances limitantes, elle propose aussi de renforcer une nouvelle idée positive, pas encore très solide, et qui gagnerait à l'être.

Un peu à la manière dont on arrose une fleur qui vient d'éclore, le transgénéralisateur consiste à renforcer une nouvelle croyance en la présentant à diverses "personnes": nos proches, nos parties de nous, notre passé, notre futur, nos parents de l'époque...

Parfois, un critère empêche la réalisation d'un projet. Ou plutôt, un critère trop rigide.

Par ex quelqu'un qui se bloque dans son installation en disant : "pour ouvrir un cabinet de coaching, il faut être très compétent". Ici, le critète COMPÉTENCE (bien qu'évidemment essentiel) semble bloquer l'installation de cette personne. 

Le jeu va consister à lui proposer différents recadrages, en espérant qu'un au moins fera tilt. 

  - Ouvrir son cabinet est plutôt une preuve de confiance en soi.

  - La compétence absolue, de toute façon, ça n'existe pas. 

  - En quoi ton critère de compétence est-il si important quand il s'agit d'aider ton prochain ?

  - Dans tes études antérieures, n'as-tu pas déjà fait preuve de compétences ?

  - etc.

Lors du module PNL 8 qui inclut 4 jours sur les croyances (module qui dépote, croyez-nous), est abordée cette étape cruciale, souvent contournée par nombre de formateurs, car difficile à mettre en place : la mise à jour d'une croyance inconsciente.

En effet, comment avancer dans un projet si, au fond de nous, une croyance INCONSCIENTE dit "Tu n'as pas droit au bonheur", ou "Si tu fais ça tu va trahir ta famille..." En PNL, les coyances limitantes sont appelé des saboteurs internes, et le saboteur est d'autant plus puissant qu'il agit en sous-main.

Rien que ce thème va nous occuper 3 jours de cours. De nombreux protocoles seront vus pour cela. Mais avant de vouloir transformer quoi que ce soit, il sera toujours utile de "descendre à la cave" et de voir ce qui se joue et est profondément enchâssé dans l'inconscient d'un Sujet.

Parfois, la PNL se veut trop interventionniste, alors que ce dont les gens ont d'abord besoin, c'est d'être rejoint, entendu, accompagné au plus profond de leurs peurs, paradoxes ou conflits.

Chez Génération Formation, on ne préconise donc pas de "tirer" sur toutes les croyances qui sortent, mais d'aller chercher la plus profonde, celle dont le Sujet n'est pas fier ou peut même avoir honte. Là, le changement sera durable et profond.

C'est un protocole célèbre de la PNL de 3e génération. Une de ses variantes est la marelle de Dilts.

Idéal pour lâcher définitivement une pensée négative que notre esprit a hébergée durant de longues années. 

Mais à ne pas utiliser trop tôt, il est souvent judicieux d'assouplir d'abord une croyance par un recadrage ou une prescription de tâche

Un exemple valant plus qu'un long discours, voici un exemple de métaphore pour quelqu'un qui travaille trop et risque un burn-out.

" Quand on marche, on met un pied devant l'autre. Quand on court, on met un pied devant l'autre. Et quand on meurt, on met les deux pieds devant ! " 

Bon, toutes les métaphores ne sont pas aussi abruptes, certains sont fines et bien plus longues.

Le pouvoir des histoires thérapeutiques est connu depuis la nuit des temps et parfois, une simple histoire bien adaptée peut avoir un effet incroyable.

Après avoir travaillé sur nos métprogrammes, adouci et lâché de vieilles croyances, mis à jour une solide échelle de valeurs, nous finissons le parcours du Maitre-Praticien PNL par une journée entière sur l'identité.

Très peu abordé par d'autres écoles, ce travail, tout en finesse, a des conséquences très profondes.

Comprendre que l'identité est paradoxale, qu'elle est plus que toutes les étiquettes qu'on se raconte sur nous-même, que nous évoluons tout le temps tout en restant la même personne à travers le temps, comme une rivière qui ne change pas de lit tout en transportant jamais la même eau, donne un sentiment de solidité et de paix incroyable. 

Cette journée remplie d'exercices, entrecoupés de passages de film, d'un spectacle de Michel Boujenah, le tout conclut par un protocole tout en douceur est probablement la journée la plus spirituelle du parcours. Non pas dans le sens religieux du terme, mais dans celui de connexion et de compassion vis à vis de l'ensemble de l'humanité. 

Être capable ensuite d'offrir cette "sagesse" à d'autres, nos ados à la maison comme nos clients ou collègues de travail, peut faire une différence fondamentale.